Abstract
French Abstract: L’augmentation importante des engagements pris par les gouvernements envers la démocratie et l’économie de marché ont donné naissance à un nombre croissant de litiges privés et publics, à l’intérieur des pays, comme sur la scène internationale. Un moyen de règlement alternatif de conflit permet aux parties en cause de réaliser des économies considérables tout en leur apportant divers autres avantages--dans la première instance civile ainsi en droit pénal et dans les pourvois en appel. Ce qui est nouveau est l’effort de systématisation de ces modes au-delà des pays de droit commun dans les pays de droit civil.
La procédure générique connue par le terme ADR (Alternative Dispute Resolution) s’adopte au lexique sénégalais ainsi : MARC (Modes alternatifs de règlement des conflits). La procédure de règlement la plus employée est sans doute la médiation. Dans de nombreuses cultures juridiques non-européennes—y compris celles d’Afrique et des sociétés islamiques—la médiation judiciaire présente une similitude rassurante avec des formes traditionnelles de résolution des conflits antérieurs à l’influence coloniale. Ladite médiation judiciaire allège également le fardeau de l’appareil judiciaire et favorise l’exercice d’une justice prompte et efficace.
Dans ce chapitre, l'avocat et chercheur Stephen Rosenbaum explique la médiation et ses acteurs, les principaux protagonistes, la formation, la rémunération et les ressources nécessaires, les obstacles à l’acceptation, et les perspectives pour le XXIe siècle. Grace à un processus d’évaluation, d’étude comparative, d’adaptation, de formation d’un consensus et de stratégie d’application, les communautés juridiques seront mieux en mesure d’utiliser la médiation judiciaire, l’un des nombreux outils conçus pour régler les conflits du siècle actuel.
Permission d'imprimer (Éditions L'Harmattan): https://www.editions-harmattan.fr/livre-situations_d_urgence_et_droit_fondamentaux-9782296003408-21213.html
English Abstract: The significant increase in steps taken by governments toward democracy and the free market has given rise to a growth in private and public litigation, both domestically and on the international stage. An alternative means of conflict resolution allows parties to realize considerable savings, while at the same time providing various other advantages—in civil as well as criminal matters at the trial and appellate levels. What’s new is the systematic adoption of this means of dispute resolution beyond common law countries in civil law countries.
The procedure known in English as ADR (Alternative Dispute Resolution) goes by the acronym MARC (Modes alternatifs de règlement des conflits),for example, in the Senegalese lexicon. Perhaps the most widely used settlement procedure is mediation. In many non-European legal cultures — including those in Africa and Islamic societies — judicial mediation bears a reassuring resemblance to traditional forms of conflict resolution predating colonial influence. Judicial mediation also alleviates a burden on the judiciary and promotes the administration of prompt and efficient justice.
In this chapter, Attorney and Scholar Stephen Rosenbaum explains mediation and its players, the main protagonists, the training, the remuneration and necessary resources, obstacles to acceptance, and prospects for the 21st century. Through a process of evaluation, comparative study, adaptation, consensus building and implementation strategy, legal communities will be better able to use judicial mediation, one of the many tools designed to resolve conflicts of this century.
Reprinted with permisson from Éditions L'Harmattan https://www.editions-harmattan.fr/livre-situations_d_urgence_et_droit_fondamentaux-9782296003408-21213.html.